Bio, circuit court, local et responsable… Les Français sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leur alimentation. Mais qu’en est-il de la pause repas ? Comment l’offre de restauration au travail répond-elle à ces nouvelles attentes ? Faisons le point.
Depuis quelques années, les Français expriment leur volonté de choisir des produits adaptés pour une alimentation variée et qualitative. Ces exigences alimentaires sont dues à plusieurs facteurs :
Autant de sujets considérés comme marginaux au début des années 2000 qui prennent de l’ampleur. Les différentes épidémies et la succession de scandales sanitaires ont contribué à susciter de vives inquiétudes chez les consommateurs français.
Le local est en plein boom ! Cette tendance des produits locaux a pris de l’ampleur avec la pandémie de COVID-19 : les consommateurs ont besoin de transparence et de traçabilité. D’après les enquêtes d’opinion du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, cela traduit le besoin d’être rassuré après la pandémie. Un constat renforcé par différents sondages réalisés dernièrement :
Une dernière étude, réalisée par FranceAgriMer – « L’impact de la crise de la COVID-19 sur la consommation alimentaire en France : parenthèse, accélérateur ou élément de rupture de tendances ? » –, affirme que 54 % des répondants souhaiteraient une consommation alimentaire 100 % locale depuis la fin du premier confinement. Pourquoi ? Tout simplement parce que les produits locaux cumulent plusieurs bénéfices à leurs yeux. D’après les personnes sondées, ils sont considérés comme étant :
Toutes ces exigences s’expliquent aussi par le fait que l’engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est de plus en plus mis en avant. Les consommateurs y sont donc sensibilisés.
L’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) s’est d’ailleurs penché sur le sujet dans son enquête d’avril 2020. Le chiffre fort : 54 % des Français estiment qu’une production respectueuse de l’environnement, ainsi qu’une juste rémunération du producteur et du salarié, contribuent à la qualité d’un produit alimentaire. Six mois auparavant, seulement 43 % des personnes sondées étaient de cet avis.
Au-delà de la conscience environnementale, la loi renforce l’encadrement de la gestion des déchets avec le développement des emballages recyclés ou recyclables, et les installations en faveur du compostage des biodéchets. Compostage qui devrait d’ailleurs devenir obligatoire en 2023 !
Si la tendance est au « bien manger », son accessibilité est limitée pour un certain nombre de consommateurs : on constate de réelles inégalités au niveau de l’alimentation. Cela se confirme dans une enquête Ipsos, menée en septembre 2021 :
De nombreux français sont confrontés au défi de concilier alimentation saine et rythme de travail décalé. D’après la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 63 % des Français travaillent en horaires atypiques. On entend par là le travail de nuit, le week-end, les horaires longs ou décalés, ou encore le temps partiel.
Difficile donc, pour plus de la moitié de la population, de déjeuner à des horaires traditionnels. D’ailleurs, ce rythme tend à devenir de plus en plus courant, appelant à la mise en place de nouvelles solutions pour conserver une bonne hygiène alimentaire.
Mais quelles sont ces solutions ? Comment préserver la bonne alimentation des français face à l’évolution des modes de vie ? On vous explique !
L’alimentation idéale est saine, variée, locale, constituée de produits de qualité, et au prix juste pour les acteurs de la chaîne de production. Elle doit aussi être accessible, tant en termes de pouvoir d’achat que de modes de distribution, compte tenu des nouveaux rythmes de vie qui se démocratisent.
C’est pour répondre à ces enjeux que l’offre « frigos connectés » a vu le jour. Fruit d’un partenariat entre La Poste et Foodles, elle s’inscrit dans le sillage des objectifs de la loi Egalim, et d’un engagement RSE de plus en plus important.
Focus sur la loi EGalim
Cette loi, promulguée en novembre 2018, renvoie à celle issue des États généraux de l’alimentation. Elle porte trois objectifs :
- payer le prix juste aux producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ;
- renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits ;
- favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous.
L’engagement RSE des acteurs de la chaîne de production alimentaire repose sur quatre piliers :
L’engagement RSE de Foodles est très fort. Il repose sur trois leviers d’action :
En parallèle, la start-up met un point d’honneur à proposer des plats à un prix abordable. À titre d’exemple, les plats principaux – entre 380 et 430 g – coûtent seulement 5 €, et les entrées et desserts sont proposés au prix de 1,90 €.