Engagement RSE et habitudes alimentaires : des exigences croissantes  


Bio, circuit court, local et responsable… Les Français sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leur alimentation. Mais qu’en est-il de la pause repas ? Comment l’offre de restauration au travail répond-elle à ces nouvelles attentes ? Faisons le point. 

Le point sur les exigences alimentaires des Français 

Un impératif de qualité et de variété 

Depuis quelques années, les Français expriment leur volonté de choisir des produits adaptés pour une alimentation variée et qualitative. Ces exigences alimentaires sont dues à plusieurs facteurs : 

  • Une prise de conscience autour des bienfaits d’une bonne alimentation sur la santé ; 
  • L’approche rassurante et les propriétés nutritives des produits « sains et naturels » ; 
  • La préoccupation de masse quant au bio et à la diététique. 

Autant de sujets considérés comme marginaux au début des années 2000 qui prennent de l’ampleur. Les différentes épidémies et la succession de scandales sanitaires ont contribué à susciter de vives inquiétudes chez les consommateurs français. 

 

L’apogée des produits locaux 

Le local est en plein boom ! Cette tendance des produits locaux a pris de l’ampleur avec la pandémie de COVID-19 : les consommateurs ont besoin de transparence et de traçabilité. D’après les enquêtes d’opinion du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, cela traduit le besoin d’être rassuré après la pandémie. Un constat renforcé par différents sondages réalisés dernièrement : 

  • 1 Français sur 4 déclare consommer davantage auprès des producteurs locaux (sondage Ipsos, février 2021). 
  • 66 % des Français déclarent être prêts à acheter plus de produits locaux ou fabriqués en France, quitte à payer 10 % voire 15 % plus cher (sondage IFOP, juin 2021). 
  • 92 % des Français considèrent que les habitudes de consommation, qui ont découlé de la crise sanitaire, doivent absolument perdurer (enquête IFOP pour le JDD, mai 2020). 
  • 91 % des Français ont retenu que les entreprises françaises, tous secteurs confondus, vont devoir relocaliser leurs productions stratégiques (enquête IFOP pour le JDD, mai 2020). 

Une dernière étude, réalisée par FranceAgriMer – « L’impact de la crise de la COVID-19 sur la consommation alimentaire en France : parenthèse, accélérateur ou élément de rupture de tendances ? » –, affirme que 54 % des répondants souhaiteraient une consommation alimentaire 100 % locale depuis la fin du premier confinement. Pourquoi ? Tout simplement parce que les produits locaux cumulent plusieurs bénéfices à leurs yeux. D’après les personnes sondées, ils sont considérés comme étant : 

  • bénéfiques pour la santé (pour 86 %) ;
  • plus savoureux (pour 80 %) ; 
  • plus écologiques – en ceci qu’ils ont un meilleur impact environnemental (pour 85 %). 

Une conscience environnementale et sociétale aiguisée 

Toutes ces exigences s’expliquent aussi par le fait que l’engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est de plus en plus mis en avant. Les consommateurs y sont donc sensibilisés. 

L’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) s’est d’ailleurs penché sur le sujet dans son enquête d’avril 2020. Le chiffre fort : 54 % des Français estiment qu’une production respectueuse de l’environnement, ainsi qu’une juste rémunération du producteur et du salarié, contribuent à la qualité d’un produit alimentaire. Six mois auparavant, seulement 43 % des personnes sondées étaient de cet avis. 

Au-delà de la conscience environnementale, la loi renforce l’encadrement de la gestion des déchets avec le développement des emballages recyclés ou recyclables, et les installations en faveur du compostage des biodéchets. Compostage qui devrait d’ailleurs devenir obligatoire en 2023 ! 


L’alimentation saine et son lot de défis quotidiens
 

Pour un « manger sain » plus abordable 

Si la tendance est au « bien manger », son accessibilité est limitée pour un certain nombre de consommateurs : on constate de réelles inégalités au niveau de l’alimentation. Cela se confirme dans une enquête Ipsos, menée en septembre 2021 : 

  • 52 % des personnes sondées estiment que ces inégalités se renforcent peu à peu. 
  • 93 % considèrent que le pouvoir d’achat est une cause importante (voire très importante pour 67 %). 
  • 86 % déplorent une problématique de culture et d’éducation – elle est même très importante pour 39 % des répondants. 
  • 33 % jugent abordable le coût des fruits et des légumes en France. 
  • 55 % en achèteraient davantage moyennant une augmentation de leur budget d’au moins 20 %. 


Un besoin de flexibilité
 

De nombreux français sont confrontés au défi de concilier alimentation saine et rythme de travail décalé. D’après la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 63 % des Français travaillent en horaires atypiques. On entend par là le travail de nuit, le week-end, les horaires longs ou décalés, ou encore le temps partiel. 

Difficile donc, pour plus de la moitié de la population, de déjeuner à des horaires traditionnels. D’ailleurs, ce rythme tend à devenir de plus en plus courant, appelant à la mise en place de nouvelles solutions pour conserver une bonne hygiène alimentaire. 

Mais quelles sont ces solutions ? Comment préserver la bonne alimentation des français face à l’évolution des modes de vie ? On vous explique ! 


Les nouveaux modes de restauration pour répondre aux exigences des salariés 

L’alimentation idéale est saine, variée, locale, constituée de produits de qualité, et au prix juste pour les acteurs de la chaîne de production. Elle doit aussi être accessible, tant en termes de pouvoir d’achat que de modes de distribution, compte tenu des nouveaux rythmes de vie qui se démocratisent. 

C’est pour répondre à ces enjeux que l’offre « frigos connectés » a vu le jour. Fruit d’un partenariat entre La Poste et Foodles, elle s’inscrit dans le sillage des objectifs de la loi Egalim, et d’un engagement RSE de plus en plus important. 

Focus sur la loi EGalim 
Cette loi, promulguée en novembre 2018, renvoie à celle issue des États généraux de l’alimentation. Elle porte trois objectifs :
- payer le prix juste aux producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail ;
- renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits ;
- favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous. 

 

Les piliers de la démarche RSE 

L’engagement RSE des acteurs de la chaîne de production alimentaire repose sur quatre piliers : 

  • Défendre l’achat raisonné, l’alimentation saine et durable et une charte qualité exigeante ; 
  • Réduire leur impact au quotidien en termes de déchets et de logistique pour le transport des repas ; 
  • S’engager en faveur de la création d’emplois durables, de la réinsertion des personnes en décrochage professionnel et du bien-être des collaborateurs ; 
  • Valoriser l’action des associations à but non lucratif, via des animations et des collectes de dons. 


Quid de l’engagement RSE de Foodles
 

L’engagement RSE de Foodles est très fort. Il repose sur trois leviers d’action : 

  • Réduire les protéines animales au profit d’alternatives végétales, avec 40 % de recettes végétariennes, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ;
  • Diminuer le gaspillage alimentaire ; 
  • Privilégier les alternatives durables ou en carton aux emballages plastiques (90 % des contenants Foodles sont recyclables, voire compostables). 

En parallèle, la start-up met un point d’honneur à proposer des plats à un prix abordable. À titre d’exemple, les plats principaux – entre 380 et 430 g – coûtent seulement 5 €, et les entrées et desserts sont proposés au prix de 1,90 €. 

 

À la maison comme au travail, les exigences alimentaires des Français évoluent. Aux acteurs de la restauration de s’y adapter et de faire preuve d’inventivité pour y répondre. Et si le frigo connecté était le compromis idéal pour leur permettre de manger de façon éthique, saine et abordable ? 

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